Le shibari est une pratique sexuelle qui suscite un intérêt croissant de nos jours. Considéré comme le bondage japonais, il consiste à attacher son partenaire ou se faire attacher, pour favoriser la jouissance sexuelle. Que faut-il savoir de cet art particulier et comment se lancer ? Nous vous en parlons dans cet article.
Origine du shibari
La pratique du shibari tire sa source de la tradition japonaise. À travers les âges, cette technique de liage a été employée à diverses fins. C’était jadis un art martial servant à attacher les prisonniers. Des nœuds spécifiques servaient alors à les distinguer les uns des autres, notamment en fonction de la classe ou du statut social. Des années plus tard, l’on retrouve cette pratique dans le domaine de la méditation et de la relaxation. Le shibari est aujourd’hui une pratique sexuelle de la famille BDSM, avec un accent particulier sur l’esthétique.
Apprendre le shibari
S’il demeure encore peu connu du grand public au sein de la société occidentale, le Shibari n’est pas moins présent, comme en témoignent les centres d’initiation qui se multiplient de plus en plus. Dans ces studios d’apprentissage, hommes et femmes viennent apprendre les subtilités de la technique, afin d’en tirer un meilleur parti. Il faut être prêt à consacrer des heures d’apprentissage, pour une maîtrise parfaite du shibari. Aussi, certains cours sont essentiellement axés sur la communication, un aspect important de la pratique du shibari.
Les précautions à prendre
Le shibari est un art particulier consistant à se faire attacher avec une technique spécifique. On note donc la notion de contrainte et de restriction de mouvements. Il requiert donc le lâcher-prise et participe à renforcer la confiance entre partenaires. Mais pour s’assurer de vivre une bonne expérience à deux, le couple doit clairement formuler ses attentes ainsi que les limites éventuelles à ne pas franchir.
Quel est le seuil de douleur tolérable, comment l’on souhaite être attaché, à quel point il faut serrer les cordes et quel est le signal pour tout arrêter, etc. C’est autant de questions qu’il faut se poser et statuer dessus avant de s’engager dans l’aventure. Aussi, la communication doit être omniprésente durant la pratique du shibari, pour connaître en temps réel les ressentis de son partenaire, si cela lui fait du bien, s’il en éprouve du plaisir ou s’il souhaite au contraire changer quelque chose.